
Nom du blog :
ahmedbacar
Description du blog :
le blog du journaliste Ahmed Bacar
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
31.05.2011
Dernière mise à jour :
19.06.2018
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Derniers commentairesfélicitation sa sera pas la fin ,tu seras aussi loin que sa mon frère amine http://morgane youssouf.cente rblo
Par mirgane, le 21.11.2016
bonnes analyses, on dirait que c'est écrit aujourd'hui. bravo dafiné, vos points de vue nous manquent bcp
Par Mhadjiri, le 15.07.2016
et tout cela sans aucun mot sur les "pogroms" qui finiront pas ensanglanter maore.
qui profite de cette hy
Par idriss, le 21.05.2016
moi aussi j'ai honte
Par abdoulfatah+ali, le 21.05.2016
ce petit monsieur est extremement bon. je suis tout le temps ces posts et j'avoue qu'il doit etre suvit de pre
Par Daroueche Abdillah, le 17.05.2016
Disons-le d’entrée, Bakri NADHUROU a un parcours atypique. Dans une société en proie à une dérive consumériste, diluée dans une bureaucratie et une technocratie à outrance, où il n’y a plus d’autres valeurs que l’économique, le matériel, ce dernier a fait le choix original de suivre un cursus qui le met en contact permanent avec la nature. Primatologue de formation, ce biologiste est spécialiste des espèces de l’ordre des primates et de leur habitat, notamment les lémuriens des Comores et de Madagascar. Il soutiendra prochainement un mémoire de thèse dirigé par l’éminente professeure italienne Cristina Giacoma, du Département de la Science de la vie et des Systèmes, à l’Université de Turin.
On ne rentre pas bredouille d’une rencontre avec Bakri NADHUROU, tellement son propos est nourrissant. Cet érudit des lémuriens des Comores et de Madagascar explique toujours, avec le plus grand soin, comment se sont opérés les échanges faunistiques et floristiques entre la Grande île et l’archipel des Comores. « Il n’y a qu’une seule espèce de lémurien aux Comores. Et c’est le Lémur mongoz (Eulemur mongoz). Cette espèce qu’on retrouve dans les forêts d’Anjouan et de Mohéli est endémique de Madagascar et serait introduite par l’homme aux Comores. Les quelques individus rencontrés à la Grande Comore sont par contre introduits à partir d’Anjouan et Mohéli.» dixit M. Nadhurou. Bien que les îles des Comores aient une même zone climatique tropicale maritime, une même origine volcanique, chaque île constitue une entité singulière au niveau de la flore et de la faune. « Le nombre de lémuriens se réduit progressivement surtout du côté d’Anjouan ,en raison des pressions anthropiques tant sur les animaux que sur leur milieu naturel. On détruit la forêt pour la plantation de culture vivrière et aussi pour la construction de maison. A Ngazidja, les forêts ne sont pas totalement détruites. Certes les pressions anthropiques y sont fréquentes mais ce n’est pas comme à Anjouan. Anjouan est l’île la plus menacée, et la déforestation ne cesse d’accroitre de jour en jour. Si les autorités comoriennes ne prennent pas rapidement des mesures adéquates pour la protection des zones sensibles anjouanaises, la couverture forestière restante disparaitra complètement de la carte les années à venir. A l’inverse, l’île de Mohéli était épargnée par les activités humaines mais depuis peu elle commence à y être touchée. Et selon les Mohéliens ce sont les personnes venant des îles voisines qui sont à l’origine de ces dégâts. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme car Mohéli est l’île la moins touchée : il s’agit en plus d’une zone propice pour la conservation des espèces végétales et animales, entre autres, les lémuriens, les tortues marines géantes et les roussettes de Livingston. » alerte M. Nadhurou.